Prada contracte un nouveau prêt durable.

Publié le par Journal du Luxe

Relié à des objectifs environnementaux pré-définis, ce prêt est le troisième du genre pour la maison de luxe italienne.

90 millions d’euros pour accélérer la transition green.

prêt durable
©Prada

En novembre 2019, Prada s’inscrivait comme le premier acteur du secteur du luxe à s’engager sur un prêt éco-responsable. Contracté auprès du Crédit Agricole, l’emprunt visait alors à renforcer la durabilité des bâtiments et du réseau de boutiques de la marque, à favoriser l’emploi de nylon recyclé au sein des collections ou encore à former les équipes aux solutions et alternatives durables. Autant de signaux forts dans un éco-système luxe scruté par de nouvelles générations de consommateurs de plus en plus concernées par les politiques RSE des marques.

Après un second prêt contracté en juin dernier auprès de la banque japonaise Mizuho, la maison s’est rapprochée de l’organisme italien UniCredit afin d’effectuer un prêt de 90 millions d’euros sur une durée de cinq ans. « La durabilité est aujourd’hui une valeur reconnue et partagée de façon universelle, y compris par le monde de la finance » souligne Alessandra Cozzani, Chief Financial Officer de Prada S.p.A. « Pour notre Groupe et pour toutes les entreprises en général, cela constitue un important stimuli pour atteindre des objectifs toujours plus forts en matière d’économie éco-responsable. »

Energie verte et valorisation des déchets.

Tout comme les prêts précédemment contractés, le principe repose sur une réduction des intérêts en fonction de l’atteinte d’objectifs précis. Ainsi, le premier objectif lié à ce troisième prêt est ici relié au financement d’équipements photovoltaïques au sein des ateliers de la maison, notamment sur le site logistique de Levanella, situé en Toscane. Plusieurs bureaux devraient également bénéficier de ces équipements qui visent à booster l’autonomie énergétique du groupe à l’horizon 2025.

L’autre objectif direct est celui du recyclage et de la valorisation des déchets issus de la chaine textile et cuir. La marque s’est ainsi engagée à transmettre ces co-produits à des acteurs tiers afin de les injecter dans de nouveaux circuits de production.

par Journal du Luxe