Louis Vuitton invente sa propre taille de diamants

Avec LV Monogram Star, Louis Vuitton s'offre une taille de diamant unique au monde.

Publié le par Journal du Luxe

Sur un marché de la joaillerie florissant, Louis Vuitton mise sur ses fondamentaux en revisitant l'un de ses symboles historiques sous une forme inattendue. Une ode à l'innovation, entre rareté des savoir-faire et plus-value blockchain.

La fleur de Monogram, version diamant

C'est sans doute l'un des marqueurs identitaires les plus forts de Louis Vuitton : déclinée dans à peu près tous les territoires d'expression de la Maison, la fleur de Monogram franchit cette année un cap supplémentaire en inspirant sa propre taille de diamant.

Une première du genre pour cet emblème imaginé il y a 128 ans par Georges Vuitton, fils du fondateur de la marque. "Personne n'avait jamais réalisé une taille équivalente auparavant. Personne n'avait même osé en rêver. Même en regardant la pierre de très loin, vous reconnaissez instantanément l’essence de l’univers Louis Vuitton", explique Francesca Amfitheatrof, Directrice Artistique de la joaillerie et de l’horlogerie. Ici, la créatrice a travaillé en étroite collaboration avec les ateliers de la Maison afin de réinterpréter de façon relativement littérale cette fleur étoilée auréolée de quatre pétales. Plusieurs années de recherches et de développement ont d'ailleurs été nécessaires à la mise au point d'une technique permettant de conférer un maximum de brillance à cette création composée de 53 facettes taillées puis polies à la main.

Louis vuitton joaillerie de luxe diamants
©Piotr Stoklosa

Une collection LV Diamonds traçable

Présentée ces jours-ci, la fleur de Monogram s'inscrit comme l'une des principales composantes de la ligne LV Diamonds composée de 22 créations assorties.

Bagues, colliers, boucles d'oreilles... une offre joaillière qui s'inscrit aussi sous le signe de la transparence puisque chaque diamant bénéficie d'un certificat digital attestant de son origine et de son parcours : basé sur le consortium Aura Blockchain - dont LVMH, propriétaire de Louis Vuitton, fait partie des membres fondateurs -, celui-ci permet de suivre chaque grande étape du parcours de la pierre depuis son extraction jusqu'à sa commercialisation et, potentiellement, sa revente.

©Annemarieke Von Drimmelen

Design statutaire et certificat de confiance : un combo puissant sur un secteur de la joaillerie qui affiche des perspectives favorables. Selon une étude menée par le cabinet Bain & Company en association avec la Fondation Altagamma, les ventes de joaillerie auraient en effet atteint quelque 29 milliards d’euros l'année dernière, soit une hausse de +5 à +6% par rapport à 2022. Des investissements considérés comme sécuritaires en temps de crise alors que, toujours selon ce rapport, les montres et la joaillerie pèseraient actuellement pour plus de 80% du marché du luxe de seconde main. 

par Journal du Luxe