Richemont augmente ses ventes de +14% au premier trimestre de son exercice.
Publié le par Pauline Duvieu
Après avoir terminé son année 2022/2023 avec une croissance de +19%, Richemont continue sur la même lancée au premier trimestre de son nouvel exercice annuel, à taux de change réels, notamment grâce au rebond en Asie-Pacifique.
5,32 milliards d’euros de chiffre d’affaires pour Richemont
Nouvelle année financière pour Richemont, qui dévoile ses rapports commerciaux annuels de mars à mars. Pour le premier trimestre de son exercice 2023/2024, établi de début avril à fin juin, le groupe a augmenté ses ventes à taux de change réels de +14%, soit +19% à taux constants. Au total, la firme a enregistré 5,32 milliards d’euros de chiffre d’affaires.
Une performance tirée par la région d’Asie-Pacifique qui connaît un regain d’attractivité depuis la suppression des restrictions sanitaires en Chine, à Macao et Hong Kong. En effet, les ventes sur ce territoire se sont fixées à +32% à taux réels, à plus de 2,2 milliards d’euros. L’Europe a profité d’une croissance de +10%, à 1,13 milliard d’euros, tandis que le Japon et la zone Moyen Orient et Afrique ont respectivement bénéficié de +6% et +12% de hausse de ventes. Des chiffres venant combler la baisse de -4% des États-Unis et son milliard d’euros de ventes au premier trimestre.
En termes de secteur d’activité, Richemont a pu compter sur son segment joaillerie, qui recense Buccellati, Cartier et Van Cleef & Arpels. Ces maisons ont terminé les trois premiers mois de l’exercice à près de 3,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires, soit une hausse de +19% par rapport à l’année précédente. Le département horloger, qui regroupe Jaeger-LeCoultre, Piaget ou encore Vacheron Constantin, a présenté des résultats en augmentation de +6%, soit un peu plus d’un milliard d’euros.
Concernant les autres ventes, à savoir la mode, les accessoires et les plateformes de distribution, la multinationale a fait grimper son chiffre d’affaires de +4%, à 662 millions d’euros. À noter que YOOX Net-A-Porter, aujourd’hui présenté comme "activités abandonnées", a vu ses ventes baisser de -10% à taux réels en raison d’un "environnement mondial difficile pour les pure players de la distribution numérique", selon Richemont.